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Lavoir

En de nombreux lieux en France, c’est au début du XIXème siècle que les lavoirs communaux ont été édifiées dans le cadre des mouvements hygiénistes qui pénétraient la société. Le premier se manifestant dans les archives Valençoises est celui qui était installé sur une mare, servant aussi d’abreuvoir, près de l’église qui fut asséchée vers 1927, et où fut ultérieurement installé le Monument aux Morts. C’est l’époque de la première adduction d’eau du village avec installation de bornes fontaines et quelques branchements chez des particuliers (pour tous les Valençois en 1960).

Un autre lavoir, remplaçant le précédent, fut construit en 1925 pour répondre aux besoins des ménages, quelques mètres plus haut, à l’emplacement d’une halle communale détruite par un incendie en 1916.
C’est un lavoir à compluvium, c’est-à-dire que la partie centrale du toit n’étant pas couverte, les eaux pluviales tombent dans un bassin rectangulaire destiné au lavage, l’impluvium, par l’inclinaison intérieur de la toiture ; il est alimenté par une canalisation de l’eau communale. Il était, à sa construction fermée de murs, ceux-ci ont été détruits en 2000 lors de la restauration du site. Aux murs intérieurs étaient fixées des barres égouttoir destinées à recevoir le linge déjà lavé.

À l’instar de la forge fréquentée par les messieurs, le lavoir était le domaine où se retrouvaient les dames, lieu convivial animé et bruyant participant à la diffusion de l’information locale.
Les nouvelles qui circulaient étaient aussi faites de ragots, commérages ou médisances, exacerbant les rivalités et où les tensions entre certaines laveuses déterminaient des explications parfois houleuses.

Une convivialité apaisée a désormais cours sur ce site devenu, depuis sa restauration, un agréable lieu de promenade et de rencontres sociales et culturelles.